Les symboles<\/strong><\/h4>\n\u00ab\u00a0Qu\u2019ils soient primitifs ou contemporains, l\u2019origine de leur conception me fascine. Je me suis particuli\u00e8rement int\u00e9ress\u00e9e aux id\u00e9ogrammes lors de mon s\u00e9jour en Chine. La l\u00e9gende voudrait que les id\u00e9ogrammes, comme on les nomme en Occident, viennent des chasseurs qui marquaient leurs b\u00eates par un symbole personnel, donc par un caract\u00e8re-image. En chinois, chaque\u00a0mot est construit par association d\u2019id\u00e9es, d\u2019une certaine mani\u00e8re comme un logotype. Dans Fedex, on retrouve \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur du mot une fl\u00e8che. Pour Nike, la virgule est la repr\u00e9sentation des ailes de la d\u00e9esse Nik\u00e9.\u00a0Le livre d\u2019Adrian Frutiger\u00a0L\u2019homme et ses signes<\/em>\u00a0montre comment on passe d\u2019un langage \u00e0 un signe puis \u00e0 une marque.\u00a0\u00bb<\/p>\nLes expressions idiomatiques<\/strong><\/h4>\n\u00ab\u00a0La langue fran\u00e7aise est tr\u00e8s riche, tr\u00e8s imag\u00e9e. La langue anglaise l\u2019est tout autant.\u00a0Un jour, avant de passer mes examens, ma tante qui vit en Angleterre, me souhaite :\u00a0\u201cBreak a leg\u00a0!\u201d. J\u2019ai pens\u00e9 qu\u2019elle m\u2019en voulait. C\u2019est simplement une version\u00a0augment\u00e9e de notre \u00abbonne chance\u00a0!\u00bb\u00a0qui vient de la p\u00e9riode o\u00f9 les artistes de th\u00e9\u00e2tre \u00e0 succ\u00e8s risquaient de se briser une jambe \u00e0 force de multiplier les r\u00e9v\u00e9rences apr\u00e8s une repr\u00e9sentation. Durant mon enfance, j\u2019ai d\u00e9couvert Tex Avery et son univers compl\u00e8tement d\u00e9lirant. L’\u00e9pisode qui s\u2019appelle\u00a0Symphony in Slang\u00a0<\/em>a \u00e9t\u00e9 une r\u00e9v\u00e9lation. Ce sont 7 minutes d\u2019\u00e9change entre les personnages, en expressions.\u00a0\u00bb<\/p>\n