{"id":304099,"date":"2022-03-25T14:43:51","date_gmt":"2022-03-25T13:43:51","guid":{"rendered":"https:\/\/curiusagency.com\/?p=304099"},"modified":"2022-07-01T16:09:51","modified_gmt":"2022-07-01T14:09:51","slug":"newsletter-fast-curius-3","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/curiusagency.com\/fr\/newsletter-fast-curius-3\/","title":{"rendered":"Newsletter : Fast &\u00a0Curius #3"},"content":{"rendered":"\"\"\n\"\"

En vrai<\/i><\/span><\/strong>,<\/strong> le \u00ab\u2009<\/span>tic<\/span>\u2009\u00bb est \u00e0 l\u2019origine un mot italien qui d\u00e9signe le rot du cheval. On est<\/span> donc<\/i><\/span><\/strong> sur une r\u00e9gurgitation intempestive. <\/span>Du coup<\/i><\/span><\/strong>,<\/strong> ce serait une mani\u00e8re d\u2019entretenir des relations <\/span>en mode<\/i><\/span><\/strong> connivent. <\/span><\/p>\n

J\u2019avoue,<\/i><\/span><\/strong> que ce soit dans les sph\u00e8res priv\u00e9es ou professionnelles, les tics sont l\u00e0, <\/span>genre<\/i><\/span><\/strong> pour cr\u00e9er un sentiment d\u2019appartenance. <\/span>En fait, c\u2019est juste pas possible,<\/i><\/span><\/strong> mais <\/span>en m\u00eame temps, c\u2019est clair, <\/i><\/span><\/strong>on ne peut pas s\u2019en d\u00e9tacher. <\/span><\/p>\n

Apr\u00e8s les anglicismes au bureau, qui sont parfois sans \u00e9quivalent dans leur pr\u00e9cision, ce sont les marques qui viennent alimenter notre flemme linguis-tic.
\n<\/span>Qui sait, les verbes : <\/span>Googler, Shazamer, Uberiser<\/i><\/span><\/strong> seront peut-\u00eatre un jour <\/span>shoot\u00e9s<\/i><\/span><\/strong> dans le Larousse. <\/span><\/p>\n

Voil\u00e0, j\u2019ai envie de dire<\/i><\/span><\/strong>,<\/strong> en attendant je vous laisse j\u2019ai un Teams.<\/span><\/p>\n

Photo \u00a9 Getty Images<\/p>\n\"\"\n

Cela ne vous aura pas \u00e9chapp\u00e9, depuis quelques temps les rues parisiennes sont envahies par une nouvelle esp\u00e8ce de coursiers \u00e0 v\u00e9los press\u00e9s, portant sacs \u00e0 dos isothermes\u2009: ce sont les livreurs des \u00ab\u2009dark stores<\/span><\/strong>\u2009\u00bb.<\/p>\n

Apr\u00e8s les \u00ab\u2009dark kitchens<\/span><\/strong>\u2009\u00bb (livraison de repas sans restaurants), les \u00ab dark stores \u00bb sont des supermarch\u00e9s sans magasins, qui promettent de livrer vos courses chez vous en moins de 10 minutes.
\nC\u2019est ce qu\u2019on appelle l\u2019\u00e9conomie de la paresse<\/span>,<\/strong> et on comprend bien pourquoi. La strat\u00e9gie branding est toute aussi paresseuse : occuper un territoire coloriel signal\u00e9tique et s\u2019appuyer sur un nom qui interpelle : Yango Deli, Gopuff, Getir, Gorillas, Flink, Glovo, Cajoo, Grab<\/span>\u2026<\/strong><\/p>\n

\u00c0 premi\u00e8re vue, chacun semble avoir r\u00e9ussi le pari de l\u2019originalit\u00e9 et de la diff\u00e9renciation. Mais en y regardant de plus pr\u00e8s, on distingue une surabondance de la lettre \u00abg\u00bb, des \u00abgo\u00bb en pagaille, mais aussi un \u00ab get \u00bb. Une fa\u00e7on subliminale de d\u00e9crire ce que l\u2019on fait !<\/p>\n

Mais \u00ab Flink \u00bb me direz-vous ? Malgr\u00e9 son apparence
\nde mot-valise, c\u2019est tout simplement \u00ab rapide \u00bb en allemand.<\/p>\n

Photo \u00a9 Allocin\u00e9<\/p>\n\"\"\n